Marie, Canard, Lolita, Christophe et Titi sont manouches, forains, gens du voyage, nomades, voyageurs... bref, des mangeurs de hérisson !
Entre nostalgie de la Grande Époque et réalisme des années difficiles, une plongée dans l’univers de ces gens qui font peur et qu’on ne connait pas.
Réalisation : Cabiria Chomel Montage et Mixage : Christophe Rault Avec les voix de : Jean-Marie Weigert, Lolita Weigert, Christophe Weigert, Marie Weibel et Titi Durée : 46’33
En ce jour d’élections, en ces temps de brunisation générale, un doc de l’émission Sur les Docks sur France Culture pour (re-)découvrir Jean Ferrat et une certaine histoire de la fin du siècle dernier et apporter un éclairage important pour comprendre le début de celui-ci...
Allez, haut les cœurs !
A Antraigues sur Volane, Jean Ferrat
Un documentaire de Stéphane Manchematin et Diphy Mariani. Durée 53 minutes
"On l’appelait volontiers, à Sète, le quai de l‘oubli celui où les bateaux en fin de vie rouillaient ostensiblement leurs coques des années durant. Au bout de ce quai lugubre, la nuit, près des voies Sncf abandonnées, quelques caravanes à bout de souffle dans un décor de film noir. Et dans ces caravanes, poussés au bout du bout de la ville, des « marginaux » comme on dit pudiquement, vivent leurs vies d’exclus. De la misère et de la violence bien sûr mais aussi des moments de grâce et de solidarité dans cette micro-société que les automobilistes bien pensants font semblant d’ignorer accélérant pour la plupart, à la vue de ce bidonville dérangeant…"
De la verticalité de la télé, de l’horizontalité du web et des libertés et sociétés qui en découlent.
La télévision engendre "le meilleur des mondes" : la liberté existe, mais elle n’a aucun intérêt. Internet, c’est le contraire, estime Benjamin Bayart : les libertés reviennent au centre du débat.
Tous les stéréotypes s’y retrouvent. Publicité, flirt, drogue, pustule mal placé, blues du dimanche, chaque obsession adolescente agrémente la recette photographique de “Fifteen”. Et pourtant, qui d’entre nous contestera cette douce peinture générationnelle d’une période existentielle oscillant entre affirmation et quête individuelle ?
Par la photographe new-yorkaise Ilana Panich-Linsman.
Entre autres de Thierry Demaizière et Alban Teurlai sur France 5
Thierry Demaizière et Alban Teurlai sont partis à la rencontre d’anonymes, avec l’idée qu’en pénétrant un univers clos et circonscrit, on accède plus facilement à la sphère intime des gens qui s’y trouvent. Des hommes et des femmes, filmés dans leur quotidien, évoquent ainsi leur vie, leur histoire. Rencontre avec deux portraitistes de talent.
Nous voulions voir ce qui se tissait dans le rapport social. Et puis, au fil des tournages, est apparue à chaque fois l’idée de lieu de réparation : des gens qui se reconstruisent mais qui ont besoin des autres. Dans le salon de coiffure africain, on vient se faire coiffer, mais on vient aussi parler, se confier. A la maternité se joue autre chose que l’accouchement. A l’hôpital psychiatrique, trois intervenants sont des personnes brillantes mais en grave dépression : une façon de montrer que la maladie mentale est beaucoup plus compliquée que ce qu’on imagine. L’épisode sur les policiers raconte qu’un simple flic atteint parfois la limite de ce qu’il peut supporter des problèmes sociétaux. A chaque fois, on part du quotidien pour montrer les vrais enjeux d’une société qui va mal.
Portrait sensible de Magda, travesti algérien de 66 ans à la veille de son retour au bled...
"L’histoire se passe dans une rue coincée entre la Place Pigalle et la rue des Abbesses à Paris, une de ces rues étroites et tortueuses qui monte du boulevard en direction de Montmartre, une rue en angle qu’on appelait jadis mal-famée et qui n’est plus aujourd’hui que pittoresque et hors de prix. [...] Une époque d’ont on n’est pas obligé d’être nostalgique pour s’en souvenir avec sentiment".
Thérèse Clerc, c’est la vieille dame de 86 ans que l’on voit dans son salon avec ces enfants et petits enfants dans le film "Les invisibles". Elle parle des vieux, des femmes, de la société... et de tout !
Le 5 mai 2013, elle était l’invitée de Rébecca Manzoni dans Eclectik sur France Inter. 47 minutes à réécouter en cas de doute...
Voir aussi "Insoumise à nu", portrait réalisé par la photographe Elisabeth Schneider
Et la bande annonce du Les Invisibles de Sébastien Lifshitz
Il y a pourtant dans ses sources de financement un changement de taille pour Obama entre 2008 et 2012. Il y a quatre
ans, Wall Street soutenait massivement le candidat démocrate et Goldman Sachs, JP Morgan Chase et Citigroup faisaient alors partie des principaux contributeurs à sa campagne. La crise financière est passée par là et la volonté par la Maison Blanche de mieux contrôler les banquiers n’a pas rendu Barack Obama populaire à Wall Street. Source : http://www.slate.fr/monde/61173/obama-finance-microsoft-google-romney-wall-street
Mardi 23 octobre, les opposants au mariage gay manifestent à travers toute la France, dans 75 villes. Ils protestent contre la future loi du gouvernement. Ils soulignent l’importance, vitale selon eux, d’avoir une mère et un père pour l’éducation d’un enfant. « Un papa, une maman, on ne ment pas aux enfants », scandent-ils. Les manifestants se sont regoupés à l’appel d’Alliance Vita, une association fondée par Christine Boutin en 1993.
Les manifestant font un effort scénographique : les hommes d’un côté, les femmes de l’autre... un manifestant en combinaison argentée avec des ailles au milieu pour symboliser l’enfant... Voir la vidéo prise au Mans :
Même une manif de droite n’aurait pas osé !
Heureusement, à Marseille, y’avait ça :
Elles sont jeunes, elles sourient, elles semblent heureuses. Derrière elles, les opposantes au mariage pour tous ont des cheveux blancs, elles sont toutes plus âgées. Certaines ouvrent grand la bouche, ébaubies. Au premier plan, la photo nous parle d’un futur debout et radieux ; au second, un passé coincé, assis, en arrière, déjà flou.