Pour les 20 ans de Prose Combat de MC Solaar, l’histoire de la création de ce classique de la musique française des années 90, avec les interviews de ceux qui y ont participé, les références et influences, le contexte...
La session du titre « Obsolète » a eu lieu au tout début de l’enregistrement de Prose Combat. Cette session a donné le la pour tout l’album. Comme on avait pas beaucoup de budget, on était dans le plus petit studio de Plus XXX, le studio 3. Il devait y avoir 45 personnes à l’intérieur. Les Sages Poètes, que je ne connaissais pas du tout, sont venus poser. Il y avait aussi Soon E, Ménélik et Claude. Quand on a fait la prise des Sages Po, je pense que le rap français est passé dans une autre dimension. Au moment où Zoxea posait son couplet, tout le monde gueulait, j’entendais même pas ce qu’il faisait ! C’était incroyable. Je n’oublierai jamais ce moment. Philippe Zdar, producteur
Un gros travail de documentation réalisé par Le Mouv et le Webzine l’Abcdr du Son où l’on apprend, entre autre, les liens entre cette scène rap de l’époque et la french touch naissante.
D’ailleurs, toute la scène dite de Versailles aurait voulu faire du rap, mais on dit qu’ils n’étaient pas de la bonne banlieue, alors ils ont fait de l’électro. Mais tous ces gens sont très proches. Solaar a ouvert la voie aux Air, Phoenix, Daft Punk… . Nicolas de Air était fan de Solaar. Hubert Blanc-Francard et Philippe Zdar ont ensuite crée Cassius, proche de Daft Punk. Cette équipe, c’est la proto french touch, plus que le proto hip-hop. Philippe Ascoli, Directeur artistique (label Polydor)
Le nouveau projet du prolifique et éclectique Shawn Lee, à la colle avec Adrian Quesada (Grupo Fantasma, Echocentrics) sur le label Ubiquity (Connie Price and the Keystones, Nostalgia 77...).
Une plongée dans la discothèque du mythique label anglais Mo’Wax, "catalyseur du mouvement trip hop, de 1992 à 2003", par son fondateur James Lavelle (et également membre permanent de UNKLE).
On y retrouve les plus grands noms du trip hop passé et actuel : DJ Shadow, Nightmares On Wax, DJ KRUSH, Air, Dr Octagon, La Funk Mob...
Bref, une plongée dans l’Histoire avec un grand H.
The Heavy - What Makes A Good Man ? (What Makes A Good Man ?, à paraitre sept 2012) Dr. John - Revolution (Locked Down, 2012) Nick Waterhouse - Some Place (Time’s All Gone, 2012) Monophonics - There’s a Riot Goin On (In Your Brain, 2012) Filastine - Colony Collapse (with Nova) (Loot, 2012) Quakers - Fitta Happier Ft. Guilty Simpson & MED (Quakers, 2012) Jungle By Night - Ethiopino (Hidden, 2012) Spoek Mathambo - Kites (Father Creeper, 2012)
The Heavy - What Makes A Good Man ? (What Makes A Good Man ?, à paraitre 20 août 2012) Dr. John - Revolution (Locked Down, 2012) Nick Waterhouse - Some Place (Time’s All Gone, 2012) Monophonics - There’s a Riot Goin On (In Your Brain, 2012) Filastine - Colony Collapse (with Nova) (Loot, 2012) Quakers - Fitta Happier Ft. Guilty Simpson & MED (Quakers, 2012) Jungle By Night - Ethiopino (Hidden, 2012) Spoek Mathambo - Kites (Father Creeper, 2012)
Random Recipe - Fold It ! Mold It ! Chapter Two Records, 2011
Random Recipe porte bien son nom. C’est une mixture opéré au hasard si on se fie au nom du groupe, mais qui prend à chaque fois que les musiciens se mettent en mouvement. Lors du voyage que propose ce Fold It ! Mold It ! on flirte avec énormément de genres musicaux, chose assez rare pour être souligné. On flirte avec le folk, le Hip-Hop, la bossa nova, l’électro, le trip-hop, la berceuse, le jazz, le kazoo et bien plus. L’article complet
L’année dernière, l’impressionnant ’Switched On’ s’est classé parmi les 10 meilleurs disques de 2011 pour l’équipe de Paris DJs. Comme il le dit lui-même, Mr. Chop "dispense un mélange de synthés rétrofuturistes et cinématiques, de funk psychédélique, de jazz et de musique concrète". Dans son studio vintage à côté de Liverpool, tel un savant fou dans son laboratoire, ce multi-instrumentiste sculpte patiemment et inlassablement des sons cosmiques, liquides, des breaks et des beats inouïs. L’article complet
Tigran Hamasyan Trio - New Era (Plus Loin Music, 2007)
Il a 20 ans, il est arménien, il stupéfie depuis qu’il a 16 ans les amateurs qui vont dans les clubs. New Era est son premier disque et le choc est vif. Nouvelle ère, titre-t-il, on ne sait ; mais on est sûr qu’il y a là un pianiste inoubliable dont la carrière va importer au développement de l’art du trio. L’article complet
Vous êtes bouleversé par le chant du Pakistanais Nusrat Fateh Ali Khan ? Les envolées de l’Azerbaidjanais Alim Qasimov vous clouent sur place ? Aqnazar Alovatov est votre nouveau héros. Jeune vocaliste tadjik de Khorog – cité située près des frontières afghane et pakistanaise -, il provoque la même fascination que ses aînés par sa voix, puissante, maîtrisée et expressive. Source
Cet album est un trésor absolu ! Une voix a coupler le souffle. Il chante les poèmes de mon poete prefere, Rumi (Piers Faccini)
Sombre, âpre et magnétique, Mathambo se nourrit à la contestation de la Zulu Nation, à la hargne de Public Enemy, à l’euphorie rave et aux basses maousses. En puisant à la fois dans les sons colorés de Soweto, dans l’urbanité mondialisée du rap et dans le post-punk glacial, le jeune homme – récemment signé sur Sub Pop – s’impose comme une valeur sûre du hip-hop qui ne tient pas en place. L’article complet
Le lion rugit encore pour cracher ses démons. D’une voix crépusculaire, avec l’énergie désespérée de celui qui a fini tous les tonneaux de bourbon. On ne l’aura pas vivant, prévient Tom Waits. « All aboard ! All aboard ! »... L’article complet
Gonjasufi, ermite sorti du nulle part, avait ébloui les ondes avec un premier album perché, intemporel mais d’une sensibilité émouvante. Ce chaman du son revient avec un disque encore anachronique, que l’on n’aurait volontiers classé en trip-hop... si on n’était pas en 2012. Encore plus lunaire et plus fragile, le chanteur américain nous enfonce dans une purée de pois d’une densité étouffante avec, comme seule guide, sa voix chancelante et triturée. Trop court mais tellement intense. Source (Josué Jean-Bart)
31 décembre 2001... c’est best of ! Voici donc l’habituelle sélection parfaitement exhaustive et hautement impartiale (ou inversement !) de ce qui s’est fait de mieux en musique dans l’année.
Piers Faccini - My Wilderness
"Depuis « Leave No Trace » en 2004, Piers Faccini a réalisé 2 albums, « Tearing sky » en 2006 et « Two grains of sand » en 2009. Des albums plutôt bien accueillis, mais dans lesquels on ne retrouvait pas la magie et la sensibilité du premier. Avec « My Wilderness », enregistré chez lui dans les Cévennes, l’artiste anglo-italien nous offre une merveille d’inspiration folk à la Nick Drake ou à la Tim Buckley. On y découvre aussi un artiste aux oreilles ouvertes plus que jamais sur le monde. L’Afrique avec la présence du n’goni sur « Tribe » ou avec des lignes de guitare inspirées d’Ali Farka Touré sur « That cry », l’Italie sur « The Beggar & the Thief », très cinéma italien des 70’s, ou encore l’Orient avec les cordes du très touchant « Three Times Betrayed ». Et c’est avec un plaisir immense qu’on s’immerge dans le monde de Piers Faccini, un monde cartographié sur la cover de l’album, un monde épuré et lumineux qui devient parfois carrément magique comme sur le « Dreamer » illuminé par la trompette d’Ibrahim Maalouf." Source
Anthony Joseph & the Spasm Band - Rubber Orchestras
"Vaudou funk. Le chanteur-poète anglais originaire de Trinidad Anthony Joseph et son bien nommé Spasm Band font appel à toutes les forces invisibles pour élever leur musique. Les textes scandés à la manière d’un Gil Scott Heron, puissants, politiques et bienveillants, en première ligne, profitent du groove implacable du Band à géométrie variable (le joueur de congas Oscar Martinez a rejoint le commando d’élite et caraïbanise quelques compositions). Rencontre de félins, de panthères noires. L’influence dépassée de Gil Scott Heron donc, mais aussi celle de Jimmy Hendrix et de son rock-blues cosmique ainsi que l’afrobeat dévastateur et sexuel de Fela Anikulapo Kuti. Anthony Joseph prend le tout, y ajoute ça d’éthiojazz d’actualité, et en fait un OMNI des plus jouissif. Africanité, mot-musique et psychédélisme 70s’." Source
"(...) Au final cet album reste quand même du Beastie Boys pur terroir. Certains amateurs seront d’autant moins sourcilleux qu’il nous réserve heureusement quelques pépites à l’image de ce Lee Majors Come Again, un Sabotage moderne. Enfin, fallait-il vraiment attendre quelque chose de nouveau ? Un disque de reprises des Guns & Roses ? Au fil des écoutes nécessaires à cette chronique, je commence même à l’aimer ce nouveau Beastie. Eh ho, c’est quand même les Beastie Boys. Alors pas touche." Source
"Amoureux de la global musique de par ses origines personnelles diverses (libanaise, amérindiennes, irlandaise et américaine), Shawn Lee est un adepte du mélange des genres. Ce musicien touche à tout, capable de jouer d’une ribambelle d’instruments, est aussi et avant tout, un fervent défenseur du groove ultime, qui convoque le psychédélisme de l’Inde à se frotter au jazz pour se muter en funk insolent qui vous prend par les tripes et vous cloue littéralement au sol." Source
Diagnostic nous plonge au cœur de l’univers d’Ibrahim Maalouf, univers allant des Balkans aux États-Unis en passant par Cuba et Rio de Janeiro. Mais de ces grands écarts musicaux résulte un album hétéroclite qui ne renoue pas avec les expérimentations des débuts. Reste d’excellents morceaux, à l’image de "Beirut", et un album classé N°1 par la radio TSF Jazz et le magazine Mondomix. Ultime opus de la trilogie (Diasporas en 2007 et Diachronism en 2009), cet album est à recevoir comme le bilan d’un artiste ouvert sur le monde et arrivé à maturité. Vivement son prochain mouvement...
Et si l’union entre les peuples à travers le monde venait simplement d’une bonne grosse ligne de basse ?
Shawn Lee’s Ping Pong Orchestra - World Of Funk (Ubiquity, 2011)
Tout comme Earthology des Whitefield Brothers (sorti en 2010), ce nouvelle album de Shawn Lee l’ultra-instrumentiste est des plus hétérogène. Ça joue du sitar, du balafon, du bouzouki, du kalimba, du xylophone... On peut y entendre Clutchy Hopkins (mais existe-t’il vraiment ?), Natacha Atlas, la cambodgienne Chhom Nimol, Michael Leonhart (El Michel’s Affair / Daptone records), le brésilien Curumin... Il y a du jazz éthiopien, de la musique orientale, des influences bollywood, de l’afro beat, du funk, des sons psyché 70’s... Mais malgré cet inventaire musical, on retrouve un album d’une cohérence rare puisque centré sur le partage et le métissage... et le funk ! source
DJ Shadow - Midnight In A Perfect World (DJ Shadow, 1996) DJ Vadim - Theme from The Conquest of The Irrational (remix by The Prunes) (USSR Reconstruction, 1998) Kid Loco - Horsetown In Vain (Kill Your Darlings, 2001)
DJ Shadow - Midnight In A Perfect World (DJ Shadow, 1996) DJ Vadim - Theme from The Conquest of The Irrational (remix by The Prunes) (USSR Reconstruction, 1998) Kid Loco - Horsetown In Vain (Kill Your Darlings, 2001)
Wazparty #12 - This is abstract ! face b
The Herbaliser - Stranded on Earth (Ft. Jessica Darling) (Same As It Never Was, 2008) Shawn Lee & Clutchy Hopkins - Full Moon (Clutch Of The Tiger, 2008) Coldcut - Sound Mirrors (Sound Mirrors, 2006)
The Herbaliser - Stranded on Earth (Ft. Jessica Darling) (Same As It Never Was, 2008) Shawn Lee & Clutchy Hopkins - Full Moon (Clutch Of The Tiger, 2008) Coldcut - Sound Mirrors (Sound Mirrors, 2006)