31 décembre 2001... c’est best of ! Voici donc l’habituelle sélection parfaitement exhaustive et hautement impartiale (ou inversement !) de ce qui s’est fait de mieux en musique dans l’année.
Piers Faccini - My Wilderness
"Depuis « Leave No Trace » en 2004, Piers Faccini a réalisé 2 albums, « Tearing sky » en 2006 et « Two grains of sand » en 2009. Des albums plutôt bien accueillis, mais dans lesquels on ne retrouvait pas la magie et la sensibilité du premier. Avec « My Wilderness », enregistré chez lui dans les Cévennes, l’artiste anglo-italien nous offre une merveille d’inspiration folk à la Nick Drake ou à la Tim Buckley. On y découvre aussi un artiste aux oreilles ouvertes plus que jamais sur le monde. L’Afrique avec la présence du n’goni sur « Tribe » ou avec des lignes de guitare inspirées d’Ali Farka Touré sur « That cry », l’Italie sur « The Beggar & the Thief », très cinéma italien des 70’s, ou encore l’Orient avec les cordes du très touchant « Three Times Betrayed ». Et c’est avec un plaisir immense qu’on s’immerge dans le monde de Piers Faccini, un monde cartographié sur la cover de l’album, un monde épuré et lumineux qui devient parfois carrément magique comme sur le « Dreamer » illuminé par la trompette d’Ibrahim Maalouf." Source
Anthony Joseph & the Spasm Band - Rubber Orchestras
"Vaudou funk. Le chanteur-poète anglais originaire de Trinidad Anthony Joseph et son bien nommé Spasm Band font appel à toutes les forces invisibles pour élever leur musique. Les textes scandés à la manière d’un Gil Scott Heron, puissants, politiques et bienveillants, en première ligne, profitent du groove implacable du Band à géométrie variable (le joueur de congas Oscar Martinez a rejoint le commando d’élite et caraïbanise quelques compositions). Rencontre de félins, de panthères noires. L’influence dépassée de Gil Scott Heron donc, mais aussi celle de Jimmy Hendrix et de son rock-blues cosmique ainsi que l’afrobeat dévastateur et sexuel de Fela Anikulapo Kuti. Anthony Joseph prend le tout, y ajoute ça d’éthiojazz d’actualité, et en fait un OMNI des plus jouissif. Africanité, mot-musique et psychédélisme 70s’." Source
"(...) Au final cet album reste quand même du Beastie Boys pur terroir. Certains amateurs seront d’autant moins sourcilleux qu’il nous réserve heureusement quelques pépites à l’image de ce Lee Majors Come Again, un Sabotage moderne. Enfin, fallait-il vraiment attendre quelque chose de nouveau ? Un disque de reprises des Guns & Roses ? Au fil des écoutes nécessaires à cette chronique, je commence même à l’aimer ce nouveau Beastie. Eh ho, c’est quand même les Beastie Boys. Alors pas touche." Source
"Amoureux de la global musique de par ses origines personnelles diverses (libanaise, amérindiennes, irlandaise et américaine), Shawn Lee est un adepte du mélange des genres. Ce musicien touche à tout, capable de jouer d’une ribambelle d’instruments, est aussi et avant tout, un fervent défenseur du groove ultime, qui convoque le psychédélisme de l’Inde à se frotter au jazz pour se muter en funk insolent qui vous prend par les tripes et vous cloue littéralement au sol." Source
Diagnostic nous plonge au cœur de l’univers d’Ibrahim Maalouf, univers allant des Balkans aux États-Unis en passant par Cuba et Rio de Janeiro. Mais de ces grands écarts musicaux résulte un album hétéroclite qui ne renoue pas avec les expérimentations des débuts. Reste d’excellents morceaux, à l’image de "Beirut", et un album classé N°1 par la radio TSF Jazz et le magazine Mondomix. Ultime opus de la trilogie (Diasporas en 2007 et Diachronism en 2009), cet album est à recevoir comme le bilan d’un artiste ouvert sur le monde et arrivé à maturité. Vivement son prochain mouvement...
MCA des Beastie Boys dans le numéro d’avril de Vibrations :
"[ce nouvel album est] le chaînon manquant dans notre discographie. Il vient s’insérer entre notre 1er opus et Licensed to ill. C’est comme le passage du singe à l’homme".
Bon, janvier étant passé à la trappe, en voilà un double pour février... Non mais, on va pas se laisser abattre !
Album : Jimi Hendrix - Blues (1994, Polygraph)
Encore un album posthume d’Hendrix me direz-vous... Et bien oui, vous répondrai-je ! Sauf que là, l’intérêt est que c’est l’angle blues qui est mis en avant comme avec cette incroyable version du titre d’Albert King parut 2 ans auparavant.
Titre : Booker T & the MG’s - Green onion (Live LA, 1965)
2 blancs et 2 noirs dans le même groupe en 1962, 2 ans avant le Civil Rights Act de 1964 qui déclare illégale la discrimination reposant sur la race, c’est un peu tendu dans le sud des Etats Unis. Voici une version live de 1965 de Green onion sortie sur le 1er album du groupe maison de chez Stax.
Album : Beastie Boys - Ill communication (1994, Capitol Records)
En 1994, les Beastie sortent un album où l’on retrouve du punk (réminiscences de leur jeunesse), du jazz (sample de Jimi Simth sur Root down), des percussions (Bobo on the corner), des chants tibétains (Shambala) et bien sur ce white rap qui les a rendu célèbre.
(reprise de l’article du 01/07/07)
Le titre du dernier Beastie Boys résume assez bien la carrière de ces pieds nickelés du Hip Hop : venus tout droit du punk en passant par le métal et le hip hop old school ou fusion, les voilà à nouveau plongés dans le groove et le funky.
11 ans après The in sound from way out, compilation d’instrus disséminés sur leurs différents albums, le trio new yorkais, aidé de ses habituels comparses Mix Master Mike (dj) et Money Mark (claviers), remet le couvert avec cette fois 12 titres composés et interprétés (avec de vrais instruments et tout et tout !) spécialement pour l’occasion.
Le titre du dernier Beastie Boys résume assez bien la carrière de ces pieds nickelés du Hip Hop : venus tout droit du punk en passant par le métal et le hip hop old school ou fusion, les voilà à nouveau plongés dans le groove et le funky. 11 ans après The in sound from way out, compilation d’instrus disséminés sur leurs différents albums, le trio new yorkais, aidé de ses habituels comparses Mix Master Mike (dj) et Money Mark (claviers), remet le couvert avec cette fois 12 titres composés et interprétés (avec de vrais instruments et tout et tout !) spécialement pour l’occasion. Extraits...
C’est les vacances, pas grand chose à dire... d’où la recrudescence des vidéos : c’est sympa et ça meuble quand on a rien à dire...
En plus, on m’a reproché que la précédente (Ready Made FC) était trop "gentille". C’est mieux là ?
David Holmes - Rip Rip Rip(Out of Sight ost - 1998)
Extrait de la BO de Out of Sight (Hors d’atteinte), film de Steven Soderbergh dans la veine d’Ocean’s eleven. Les morceaux de cette compilation sont pour moitié des compos originales du Dj Irlandais, et pour le reste, du Isley Brother, Mongo Santamaria et dean Martin. Indispensable !!!
Le 1er titre de Moon Safari, 1er véritable album du Duo Versaillais après une série de singles et remixes qui leur ont donné le statut d’artistes "in". Ce morceau est du Air version downtempo, bien loin de leur coté popy french touch so hype.
Erik marchand - Marv eo ma mestrez(Erik marchand et Le taraf de Caransebes - 2000)
Erik Marchand ouvre sa musique (bretonne) aux sonorités du monde. Dans ce morceau on retrouve le coté gitan/oriental du guitariste Titi Robin et le son roumain du Taraf de Caransebes.
Rabih Abou-Khalil - Arabian Waltz(Arabian Waltz - 1995)
Né au Liban, l’oudiste quitte Beyrouth pour l’Allemagne à 21 ans au moment de la guerre civile. Toujours dans le mélange, il tente de réunir les musiques arabes orientales et le jazz occidental.
Beastie Boys - Root Down (Free Zone Mix)(Root Down (EP) - 1995)
NY city style hip hop. Hardcore, punk ou old school au début, hip hop par la suite voir meme acid jazz et mystiques parfois, les B-Boys donnent dans la qualité, quelque soit le style. 1er groupe de petits blancs à convaincre dans le rap, leur 1er album "Liscenced to ill" est le 1er album de rap à devenir numéro 1 aux Etats Unis. Ce morceau est un hommage à Jimmy "The Cat" Smith.
Ah... Boby Lapointe... Comment dire... Lorsqu’en CP ma maitresse m’a demande quel était mon chanteur préféré, je lui ai répondu Boby Lapointe. Non pas que j’en étais vraiment fan, mais surtout que c’était le seul dont je connaissais le nom ! Ceci explique sans doute beaucoup de choses.
Arthur H - La chanson de Satie ft Feist(Adieu Tristesse - 2005)
Sur un thème d’Erik Satie (voir plus bas "Rares et OVNIs"), Arthur H invite la canadienne Feist sur son dernier album Adieu tristesse. 2 autres duos sur cet album : le 1er avec M et le second avec son père Jacques Higelin.
Erik Satie (Interprète inconnu) - Gnossienne No 1(Gymnopedies et Gnossiennes - Album et date inconnus)
Morceau découvert par hasard, dans une soirée, sur un vieux tourne-disque pourri venu tout droit de je n’sais où dans les années 70 avec une seule enceinte. Tout un film.... (Thème repris par Arthur H sur dernier album, voir plus haut "La France, monsieur... la France")
Assister pour la 1ere fois à un live d’Hexstatic est une nouvelle expérience dans la vie d’un mélomane : se retrouver à danser comme un con sur Queen (We will rock you) avec un millier personnes pas plus fan de Queen que soi, ça fait bizarre... bon, faut dira qu’avec un gros beat electro par de ssus ca aide. Là, on à le droit à une version du These boots are made for walking de Nancy Sinatra revisitée à la sauce jungle. Du bootleg avant l’heure