La playlist du samedi se balade avec Lianne La Havas et Keziah Jones qui reprennent Nina Simone, Leyla McCalla la créole, les franco-cubaines Ibeyi et leur père Anga Diaz, le franco-libanais Bachar Mar-Khalifé, le londonien de Trinidad Anthony Joseph et les cosmopolite allemands Whitefield Brothers... ouf, y’a plus qu’a écouter !
Le nouveau projet du prolifique et éclectique Shawn Lee, à la colle avec Adrian Quesada (Grupo Fantasma, Echocentrics) sur le label Ubiquity (Connie Price and the Keystones, Nostalgia 77...).
The Heavy - What Makes A Good Man ? (What Makes A Good Man ?, à paraitre sept 2012) Dr. John - Revolution (Locked Down, 2012) Nick Waterhouse - Some Place (Time’s All Gone, 2012) Monophonics - There’s a Riot Goin On (In Your Brain, 2012) Filastine - Colony Collapse (with Nova) (Loot, 2012) Quakers - Fitta Happier Ft. Guilty Simpson & MED (Quakers, 2012) Jungle By Night - Ethiopino (Hidden, 2012) Spoek Mathambo - Kites (Father Creeper, 2012)
The Heavy - What Makes A Good Man ? (What Makes A Good Man ?, à paraitre 20 août 2012) Dr. John - Revolution (Locked Down, 2012) Nick Waterhouse - Some Place (Time’s All Gone, 2012) Monophonics - There’s a Riot Goin On (In Your Brain, 2012) Filastine - Colony Collapse (with Nova) (Loot, 2012) Quakers - Fitta Happier Ft. Guilty Simpson & MED (Quakers, 2012) Jungle By Night - Ethiopino (Hidden, 2012) Spoek Mathambo - Kites (Father Creeper, 2012)
Random Recipe - Fold It ! Mold It ! Chapter Two Records, 2011
Random Recipe porte bien son nom. C’est une mixture opéré au hasard si on se fie au nom du groupe, mais qui prend à chaque fois que les musiciens se mettent en mouvement. Lors du voyage que propose ce Fold It ! Mold It ! on flirte avec énormément de genres musicaux, chose assez rare pour être souligné. On flirte avec le folk, le Hip-Hop, la bossa nova, l’électro, le trip-hop, la berceuse, le jazz, le kazoo et bien plus. L’article complet
L’année dernière, l’impressionnant ’Switched On’ s’est classé parmi les 10 meilleurs disques de 2011 pour l’équipe de Paris DJs. Comme il le dit lui-même, Mr. Chop "dispense un mélange de synthés rétrofuturistes et cinématiques, de funk psychédélique, de jazz et de musique concrète". Dans son studio vintage à côté de Liverpool, tel un savant fou dans son laboratoire, ce multi-instrumentiste sculpte patiemment et inlassablement des sons cosmiques, liquides, des breaks et des beats inouïs. L’article complet
Tigran Hamasyan Trio - New Era (Plus Loin Music, 2007)
Il a 20 ans, il est arménien, il stupéfie depuis qu’il a 16 ans les amateurs qui vont dans les clubs. New Era est son premier disque et le choc est vif. Nouvelle ère, titre-t-il, on ne sait ; mais on est sûr qu’il y a là un pianiste inoubliable dont la carrière va importer au développement de l’art du trio. L’article complet
Vous êtes bouleversé par le chant du Pakistanais Nusrat Fateh Ali Khan ? Les envolées de l’Azerbaidjanais Alim Qasimov vous clouent sur place ? Aqnazar Alovatov est votre nouveau héros. Jeune vocaliste tadjik de Khorog – cité située près des frontières afghane et pakistanaise -, il provoque la même fascination que ses aînés par sa voix, puissante, maîtrisée et expressive. Source
Cet album est un trésor absolu ! Une voix a coupler le souffle. Il chante les poèmes de mon poete prefere, Rumi (Piers Faccini)
31 décembre 2001... c’est best of ! Voici donc l’habituelle sélection parfaitement exhaustive et hautement impartiale (ou inversement !) de ce qui s’est fait de mieux en musique dans l’année.
Piers Faccini - My Wilderness
"Depuis « Leave No Trace » en 2004, Piers Faccini a réalisé 2 albums, « Tearing sky » en 2006 et « Two grains of sand » en 2009. Des albums plutôt bien accueillis, mais dans lesquels on ne retrouvait pas la magie et la sensibilité du premier. Avec « My Wilderness », enregistré chez lui dans les Cévennes, l’artiste anglo-italien nous offre une merveille d’inspiration folk à la Nick Drake ou à la Tim Buckley. On y découvre aussi un artiste aux oreilles ouvertes plus que jamais sur le monde. L’Afrique avec la présence du n’goni sur « Tribe » ou avec des lignes de guitare inspirées d’Ali Farka Touré sur « That cry », l’Italie sur « The Beggar & the Thief », très cinéma italien des 70’s, ou encore l’Orient avec les cordes du très touchant « Three Times Betrayed ». Et c’est avec un plaisir immense qu’on s’immerge dans le monde de Piers Faccini, un monde cartographié sur la cover de l’album, un monde épuré et lumineux qui devient parfois carrément magique comme sur le « Dreamer » illuminé par la trompette d’Ibrahim Maalouf." Source
Anthony Joseph & the Spasm Band - Rubber Orchestras
"Vaudou funk. Le chanteur-poète anglais originaire de Trinidad Anthony Joseph et son bien nommé Spasm Band font appel à toutes les forces invisibles pour élever leur musique. Les textes scandés à la manière d’un Gil Scott Heron, puissants, politiques et bienveillants, en première ligne, profitent du groove implacable du Band à géométrie variable (le joueur de congas Oscar Martinez a rejoint le commando d’élite et caraïbanise quelques compositions). Rencontre de félins, de panthères noires. L’influence dépassée de Gil Scott Heron donc, mais aussi celle de Jimmy Hendrix et de son rock-blues cosmique ainsi que l’afrobeat dévastateur et sexuel de Fela Anikulapo Kuti. Anthony Joseph prend le tout, y ajoute ça d’éthiojazz d’actualité, et en fait un OMNI des plus jouissif. Africanité, mot-musique et psychédélisme 70s’." Source
"(...) Au final cet album reste quand même du Beastie Boys pur terroir. Certains amateurs seront d’autant moins sourcilleux qu’il nous réserve heureusement quelques pépites à l’image de ce Lee Majors Come Again, un Sabotage moderne. Enfin, fallait-il vraiment attendre quelque chose de nouveau ? Un disque de reprises des Guns & Roses ? Au fil des écoutes nécessaires à cette chronique, je commence même à l’aimer ce nouveau Beastie. Eh ho, c’est quand même les Beastie Boys. Alors pas touche." Source
"Amoureux de la global musique de par ses origines personnelles diverses (libanaise, amérindiennes, irlandaise et américaine), Shawn Lee est un adepte du mélange des genres. Ce musicien touche à tout, capable de jouer d’une ribambelle d’instruments, est aussi et avant tout, un fervent défenseur du groove ultime, qui convoque le psychédélisme de l’Inde à se frotter au jazz pour se muter en funk insolent qui vous prend par les tripes et vous cloue littéralement au sol." Source
Diagnostic nous plonge au cœur de l’univers d’Ibrahim Maalouf, univers allant des Balkans aux États-Unis en passant par Cuba et Rio de Janeiro. Mais de ces grands écarts musicaux résulte un album hétéroclite qui ne renoue pas avec les expérimentations des débuts. Reste d’excellents morceaux, à l’image de "Beirut", et un album classé N°1 par la radio TSF Jazz et le magazine Mondomix. Ultime opus de la trilogie (Diasporas en 2007 et Diachronism en 2009), cet album est à recevoir comme le bilan d’un artiste ouvert sur le monde et arrivé à maturité. Vivement son prochain mouvement...
Artiste anglais très pluriel, Anthony Joseph, né à Trinidad, a fondé un groupe de "voodoo punk", The Spasm Band, avec lequel il en est à son troisième forfait sous la forme de ce Rubber Orchestras parfaitement...orchestré, entre soul, funk, jazz et pointes d’un rock sauvage
Jamais démonstratif, le Spasm band fait dans la sobriété et en s’aidant de cuivres (le très free She is the sea auquel des guitares torturées mettent fin), ou en "africanisant" son propos (le dépaysant Griot qui ouvre l’album), signe des morceaux de qualité, animés donc par ces cuivres divers, au spectre large. Les longs formats de ses titres n’influent en rien sur la valeur de Rubber orchestras, qui fait aussi dans le jazz remuant sur Started off as a dancer ou la fusion soul-rock sur Bullet in the rocks. Et même sur les durées les plus osées (Money Stan), le résultat, hautement musical, s’avère être à la hauteur du talent et de l’expérience du bonhomme et de ses acolytes. C’est aussi le cas sur un Speak the name plus vif, au groove funk imparable, l’énergie rock du sextet insufflant un plus à prendre en compte. Ca fusionne en jouant juste et sans excès, avec maitrise, et la fin du disque tiendra elle aussi ses promesses, qu’il s’agisse de Damballah, très afro, ou de Generations, psyché et acidulé, qui ouvre une brèche 70’s dans le panel du groupe et parvient à nous tenir en haleine sur plus de dix minutes.
Varié et cohérent, l’opus mérite donc l’écoute et révèle, pour ceux qui ne le connaitraient pas, un artiste recommandable, allié à des "complices" eux aussi performants.
The Liberators est un groupe australien d’afrobeat qui vient de sortir son premier album avec des invités tels que Jojo Kuo (Fela Kuti / Daktaris / Antibalas), Roxie Ray (Dojo Cuts / Underbelly) ou Antibalas Afrobeat Orchestra. Source
Un clip entre Sabotage des Beastie et Shaft... Un musique entre afrobeat et blaxploitation... pour commencer la semaine comme il faut !