Emily Loizeau - Mothers & Tygers (Polydor, 2013)
En seulement deux albums, elle était devenue notre Rickie Lee Jones à nous. Pour Mothers & Tygers, Emily Loizeau a posé sa voix et nous offre, en quinze chapitres folk, une allégorie fière, irisée et élégante comme la plume d’un paon, engagée de vie comme une peinture fauve. Son disque le plus introspectif sans doute, le plus généreux pourtant, mais surtout le plus poétique.
(source)
– http://www.emilyloizeau.fr/
– Ecouter sur Deezer
DJ Oil - Black Notes (Discograph, 2012)
Comme avec les Troublemakers, DJ Oil signe avec Black notes un opus très "cinématique", aux ambiances évoquant un film… noir. Il convoque toutes les musiques noires, de la soul au hip hop. C’est dans son home studio marseillais que le DJ a peaufiné durant trois années le son analogique de cet album, y invitant quelques musiciens. Il a aussi enregistré à droite et à gauche : des samples bien placés, un jeune MC sud-africain (PO Box) ou Sam Karpiena qui chante en occitan (Mind your step). Magic Malik a même troqué sa flûte (Give me your love) pour la voix (Charlie C.) Métissage de sons, Black Notes est un voyage sensuel et sombre au pays du groove.
(source)
– https://soundcloud.com/dj-oil
- http://www.mondomix.com/news/dj-oil-electro-carburant
– Ecouter sur deezer
Rachid Taha - Zoom (Naive, 2013)
Dans un bon couscous, il y a parfois de drôles de mélanges. Rachid Taha tente dans son dernier album des expériences osées. Et ça marche ! Après vingt-six ans chez Barclay, il change de maison de disques mais pas de signature. Zoom est à la fois punk et beau, mélancolique et attachant, il vous prend aux tripes et vous laisse bouleversé, changé. La voix est un peu éraillée, mais, à 54 ans, l’artiste franco-algérien est encore debout.
(source)
C’est simple, c’est cru, c’est la très bonne musique d’un vieux loup qui sait encore mordre et hurler. Des guitares sont grattées par Mick Jones, Justin Adams et Rodolphe Burger, des machines et claviers actionnés par Brian Eno, des mélodies vocales émises par Jeanne Added, Cheba Fadela, Agnès B.
Pour un oriental désorienté, c’est quand même pas mal, non ?
(source)
– http://www.rachidtahaofficial.com/
– Ecouter sur Deezer
FAUVE ≠ - Blizzard ep (Fauve Corp, 2013)
Fauve ≠ séduit les uns, agace les autres. Ses paroles authentiques, sa poésie sans fioritures et la rythmique nonchalante de ses compositions sont loin de faire l’unanimité. [...]
C’est ainsi que le spoken word prend forme. Avec des bouts de vie, de la leur, de celle de leurs proches. Au final « il n’y a pas de fiction du tout, rien n’est inventé et c’est important pour nous ». L’objectif n’est pas de plaire, mais d’être vrai. Et cela passe aussi par la formation du collectif : « On ne veut absolument pas être exclusif, on ne se pose pas au dessus des autres, on ne se pose pas en donneurs de leçons. Ce n’est pas parce qu’il y ait cinq mecs sur scène qui font des trucs que les autres ne sont pas Fauve ≠, au contraire. L’idée c’est que tout le monde l’est un peu en soit. Si les gens veulent vraiment rejoindre le collectif et nous aider, on est super ouvert. Fauve ≠ ce n’est pas cinq personnes, c’est vingt, trente personnes en réalité ».
(source)
– http://fauvecorp.com/
– Ecouter sur Deezer