Brad Barr - Sarah Through The Wall (The Fall Apartment Instrumental Guitar, 2008) Nyles Lannon - Train (American Teen Soundtrack, 2008) Lana Del Rey - Video games (Album à paraître, 2011) Voir le clip Zoo Kid - Out Getting Ribs (inédit, 2011) Voir le clip Beirut - The Ripe Tide (The Ripe Tide , 2011) Piers Faccini - Tribe (My Wilderness, 2011) C.W. Stoneking - Brave Son Of America (Jungle Blues, 2008) Flavio Giurato - Il Tuffatore (Il Tuffatore, 1982)
Brad Barr - Sarah Through The Wall (The Fall Apartment Instrumental Guitar, 2008) Nyles Lannon - Train (American Teen Soundtrack, 2008) Lana Del Rey - Video games (Album à paraître, 2011) Vidéo Zoo Kid - Out Getting Ribs (inédit, 2011) Vidéo Beirut - The Ripe Tide (The Ripe Tide , 2011) Piers Faccini - Tribe (My Wilderness, 2011) C.W. Stoneking - Brave Son Of America (Jungle Blues, 2008) Flavio Giurato - Il Tuffatore (Il Tuffatore, 1982)
ATTENTION SPOILER : Il est préférable d’avoir vu les 8 premiers épisodes de la saison 4 avant de lire ce post.
Après plus d’un an d’attente, la 4è saison a débuté mi juillet. Avec la saison 3, nous avions quitté un Walter White au terme de sa mutation : du prof de chimie des débuts qui peine à assumer sa nouvelle activité (saison 1) en passant par le duo Mr White/Heisenberg (saison 2 et 3), notre anti-héro est désormais devenu un vrai méchant qui s’assume froidement. No more half measure !
I am the one who knocks !
"You clearly don’t know who you’re talking to, so let me clue you in : I am not in danger, Skyler. I am the danger. A guy opens his door and gets shot, and you think that of me ? No ! I am the one who knocks !" Cornered - Épisode 6
Si Walt endosse désormais pleinement le costume du bad boy version quinquagénaire, cela implique forcément des dommages collatéraux. De sa femme Skyler qui doit à présent blanchir son argent à Jesse qui se bat contre ses démons pendant toute la première partie de la saison, c’est tout un écosystème qui sombre.
Il en résulte des scènes d’anthologie comme seul Breaking Bad peu en offrir, à l’image de la scène du kart où l’on voit un Jesse au fond du gouffre rentrer chez lui après le "travail" au labo : pour éviter de rester seul et faire face à ses démons, il entretien une faune qui finit par le dépasser. Note : Ne pas tenir compte du début de la vidéo avec les petites cuillères, c’est la fin de la scène précédente
Cette saison est donc une nouvelle étape pour la série : nous avons définitivement basculé du côté obscur et aucun retour n’est plus possible... du pur roman noir. La mauvaise nouvelle, c’est qu’on s’approche tranquillement de la fin de la série qui se terminera avec la saison 5. Mais n’est-ce pas à sa capacité de s’arrêter à son apogée qu’on reconnait une œuvre culte ?
Omar Souleyman, star syrienne du Dabke (le madison local), "moitié animateur de mariage au look Saddam Hussein vieille époque, moitié icône vivante des souks de Damas" remixe Björk. Ca donne...
Le travail de Bruce Davidson est le parfait exemple qui montre que la photographie est avant tout une histoire d’expériences et qu’il faut parfois avoir vécu un minimum avant de pouvoir saisir des instants de vie. Bruce Davidson a arpenté pendant des années le métro New-Yorkais et en a tiré sa série "Subway" réalisée dans les années 80. Celle-ci dévoile un New York multiethnique à la fois intriguant et souvent au bord de l’implosion. Certains clichés témoignent parfaitement de la violence ambiante qui caractérisait la ville à cette époque. A l’instar des Etats-unis en tant que melting-pot, le métro , protagoniste incontestable de cette série, peut se définir comme un "boiling-pot" : un vivier cosmopolite bouillonnant mêlant hommes d’affaires, dealers, femmes au foyer et chefs de gang.
Bruce Davidson a d’ailleurs déclaré sur ce travail : "je voulais transformer la réalité sombre, dégradante et impersonnelle de ce métro en images qui nous procurent une nouvelle expérience avec la couleur, la sensualité et la vitalité des âmes individuelles qu’il est amené à transporter chaque jour." Par cette phrase, le photographe précise qu’il a voulu aussi rendre des aspects de la vie quotidienne plus anodins à travers ses clichés. Le métro n’est donc pas étudié de façon manichéenne. Bruce Davidson a essayé avant tout de déceler une beauté à part entière qu’elle soit dans le bien ou dans le mal.
Quand les stars essaient d’avoir l’air cool, ça ne marche jamais vraiment, ça sent le faux. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Le noir et blanc aidant, les photos de The Impossible Cool traversent les époques de la deuxième moitié du siècle dernier, en capturant l’essence même de grands humains qui en ont été les égéries, que ce soit en art, en musique, en politique ou en cinéma. Un réel plaisir pour les yeux. (Source : fluctuat.net)