Albums 2008 | #5 Rotor Jambreks - Start the Rotor (Last Exit Records)
Le breton du Tennessee qui fait du rock ’n roll tout seul nous livre un 1er album énergique. Du rock ’n roll, de la guitare saturée, un batterie qui percute et une cravate blanche... un one-man-band ! A voir en live...
Après le top 3 Cinéma pour 2008, le top 5 Musique. On commence par le prix du public, car cet album n’est pas sorti en 2008. Ce n’est pas non plus une nouveauté dans le sens où c’est un live enregistré en 71, mais, il est tellement bon que ça vallait bien le coup de créer une catégorie rien que pour lui !
# Prix du public : Neil Young - Live at the Massey Hall 1971
Depuis près de 20 ans, Neil Young a pour projet de sortir une sorte d’anthologie vidéo, audio et photo tout droit sortie de ses archives personnelles. En 2009, devrait donc paraitre une collection de 10 DVD permettant de naviguer dans tout ce matériel. Mais avant ça, il nous gratifie de 4 live inédits don ce superbe concert enregistré en 1971 chez lui, au Massey Hall de Toronto.
Quand le cinéma français sort son nez de son nombril (Paris, les parisiens...) pour s’ouvrir sur des thèmes plus universels (la famille, les relations humaines...) on trouve d’excellents résultats. Sur la 1ere marche du podium 2008, je mets 2 films au thèmes similaires, 2 des plus beaux films.
#1 ex aequo : 2 Jours à tuer de Jean Becker
Le film tourne autours du personnage d’Albert Dupontel au sommet de son art en quadragénaire fatigué de sa vie parfaite qui envoie tout valser du jour au lendemain, travail, femme, enfants, amis...
Le groupe Time, propriétaire du magazine Life, vient de mettre en ligne 2 millions de clichés tirés des archives photographiques du célèbre magazine. A terme, la base de données devrait atteindre 10 millions de photos dont 97% inédites. Un voyage à travers l’histoire.
Reste qu’il n’est pas facile de s’y retrouver et, surtout, ce ne sont que les archives de Life, donc on retrouve essentiellement l’histoire américaine. Espérons que ça donne des idées à d’autres journaux de part le monde.
Le problème avec les super-productions américaines, c’est qu’il y a boire et à manger (voir même plus). Du coup, le genre est un peu... comment dire... galvaudé. N’empêche ! Il y a parfois d’excellentes réussites (le problème étant de faire le tri).
#2 The Dark Knight : Le Chevalier noir de Christopher Nolan
Exemple parmi les exemples de ce galvaudage, la série des Batman. Le premier opus, réalisé par Tim Burton est une pure réussite : ambiance gothique, sombre et malsaine, on pense à Sleepy Hollow. S’en suit une descente aux enfers de la médiocrité pour atteindre les abysses avec les réalisations de Joel Schumacher (Batman Forever et Batman & Robin). Mais en 2005, Christopher Nolan (Memento, Insomnia) reprend les rennes et, après un Batman Begins moyennement convaincant, il revient en 2008 avec The Dark Knight où il met en image la moment où le super-héro devient le Chevalier noir. Selon la critique, cet opus est le plus proche de la mythologie Batman et la performance de Heath Ledger est un chef d’œuvre comparable à celle de Anthony Hopkins dans Le Silence des agneaux.