« c’est un peu comme quand John Lennon est mort, ou JFK, ou peut-être Martin Luther King : c’est comme un grand trou qu’on ressent »
Steve Wozniak, cofondateur d’Apple (AFP, 6/10/11)
Sauf que Lennon, JFK et Martin Luther King étaient engagés pour une société meilleure, plus juste. A chaque époque ces icônes de culture populaire.
L’ampleur et la tonalité des réactions qui ont suivi l’annonce, dans la nuit de mercredi à jeudi, du décès de Steve Jobs, a de quoi étonner. L’émotion suscitée confine à la ferveur religieuse. A croire qu’on est passé du succès marketing au culte de la personnalité.
L’Humanité (7/10/11)
...voir au fanatisme.
Dans le flot des éloges funèbres déversés après l’annonce du décès de Steve Jobs, depuis jeudi 6 octobre, bien peu de voix discordantes auront rappelé, par exemple, qu’Apple est un contre-exemple écologique et social quant aux conditions chez ses sous-traitants.
zdnet.fr (9/10/11)
Et la réaction de Richard Stallman, père du logiciel libre et ouvert :
Richard Stallman, le pape du logiciel libre, créateur de la Free Software Foundation, a cependant indiqué en quelques mots, sur son site personnel, à quel point il abhorrait le fondateur d’Apple et ce qu’il représentait. « Steve Jobs, le pionnier de l’ordinateur conçu comme une prison cool, mise au point pour supprimer leur liberté aux idiots, est mort », n’hésite-t-il pas à dire, avant de paraphraser le maire de Chicago : « Je ne suis pas content qu’il soit mort, mais je suis content qu’il soit parti. »
01net.com (10/10/11)
Allez, pour terminer, un petit extraits des Guignols toujours aussi pertinents.