Alors là, attention ! Patrick Watson nous offre un très très gros album.
Celui qu’on avait laissé en 2007 avec le superbe « Close to paradise » nous revient avec un univers en 3 dimensions dans lequel on plonge pour une apnée de 45 minutes, guidé par sa voix si particulière, feutrée, bienveillante. Un album d’une homogénéité, d’une richesse et d’une profondeur rare.
L’omniprésence du piano, instrument fétiche du canadien, laisse place à une multitude de sonorités : Du violon pizzicato à la guitare slide. Des percussions sur diverses casseroles à une roue de vélo. Du duo folk avec Lhasa aux titres plus audacieux. De la harpe classique au xylophone.
Un album onirique à traverser d’une traite. « Science-fiction folk » !
Lorsqu’il a appris que Spike Jonze préparait une version cinéma de « Max et les maximonstres » (« Where The Wild Things Are » en anglais), Patrick Watson a composé et envoyé un titre au réalisateur mais celui-ci n’a pas daigné répondre ! Comme le dit le musicien « J’ai voulu faire un test... En regardant la bande-annonce, j’ai coupé le son et mis ma chanson à la place et, franchement, ça le fait ! »
Patrick Watson - Where The Wild Things Are
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